Le chien : l'œil de mon chien
Examens complémentaires
- test à la fluorescéine: un colorant est appliqué sur la cornée pour mettre en évidence un ulcère ;
- test de Schirmer: un papier buvard gradué permet de mesurer la production de larmes ;
- ophtalmoscope: pour un examen rapproché de l'œil et notamment du fond d'œil (rétine) ;
- mesure de la pression intra-oculaire: elle peut être diminuée (uvéite) ou augmentée (glaucome).
Localisation de la rougeur
- aux paupières : blépharite ou conjonctivite ;
- à la membrane nictitante (troisième paupière), observation de la face interne et externe: on peut avoir une inflammation aigue , une infiltration lympho-plasmocytaire ou une hyperplasie des follicules lymphoïdes ;
- conjonctive bulbaire (le blanc de l'oeil)
-
Traitements :
- nettoyant oculaire ;
- collyres antiseptiques, antibiotiques, anti-inflammatoires, mydriatiques, ... .
Conjonctivite infectieuse |
Uvéite antérieure (chez un chat) |
Conjonctivite dysimmunitaire chez un berger allemand |
Blépharite staphylococcique chez un chien |
Photos Dr Th. Dulaurent, avec son aimable autorisation |
L'hémorragie oculaire
- hémorragie sous-conjonctivale ;
- hémorragie intra-oculaire : chambre antérieure, vitré ou fond d'oeil.
- traumatisme ;
- trouble de l'hémostase ;
- compression jugulaire ;
- hypertension artérielle.
L'oeil purulent chronique
Test de Schirmer
Plaie coméenne traumatique chez un chien
Corps étranger végétal
- kérato-conjonctivite sèche (KCS) : absence ou manque de larme ;
- lésions cornéennes (ulcère) ;
- corps étranger ;
- blépharite ;
- kératite ;
- ulcère.
Lors de KCS, le traitement est souvent permanent, il vise à remplacer la déficience de sécrétion par des produits dont la composition est proche de celle du film lacrymal. On utilise également des antiseptiques ou antibiotiques associés à la ciclosporine A. En dernier recours la transposition du canal de Sténon peut être réalisée; la salive remplace alors la sécrétion lacrymale.
L'oeil qui pleure
Deux causes essentielles :- défaut d'écoulement des larmes entrainant un débordement au dessus de la paupière inférieure ;
- excès de production lacrymale.
Deux examens essentiels : le test de Schirmer et celui à la fluorescéine :
- instabilité du film lacrymal ;
- dacryocystite ;
- présence d'un épillet ;
- imperforation ou hypoplasie des voies lacrymales ;
- hypersécrétion essentielle ;
- ectropion ;
- cil ectopique.
L'oeil douloureux
C'est un signal d'alarme ; une consultation s'impose. Les signes sont : blépharospasme (oeil fermé), larmoiement, photophobie (gêne à la lumière).La cécité brutale
En cas de perte brutale de la vision seul un traitement précoce peut dans certains cas la restaurer. Les origines possibles de ce syndrome :- uvéite, glaucome, cataracte brutale ;
- affections du segment postérieur : vitré, rétine (décollement), nerf optique ;
- lésion centrale.
Les variations de diamètre pupillaire
On appelle :- myosis : la diminution du diamètre de la pupille ;
- mydriase : la dilatation de la pupille ;
- anisocorie : différence d'ouverture pupillaire entre les 2 yeux.
Myosis : on recherche avant tout des lésions oculaires : signes d'uvéite antérieure, de kératite. Lors d'absence de lésion oculaire, on s'orientera sur des lésions de l'encéphale ou des voies optiques.
Mydriase : on s'attache à identifier la présence d'une vision conservée.
- atrophie dégénérescence de l'iris ;
- syndrome de dysautonomie ;
- traumatisme ;
- compression crânienne ;
- affection de la rétine et du nerf optique ;
- glaucome ;
- luxation du cristallin.
Voir aussi :